La vie humaine ne serait-elle qu’une vaste traversée de tempêtes ? Peut-être, et la première constatation qui s’impose, c’est que notre foi elle-même, dans un premier temps, n’y peut rien.
Car il faut que nous le sachions, la foi ne nous épargne rien :
ni la souffrance, ni les deuils, ni les vagues de violence du monde qui viennent nous briser en fureur ou en silence, c’est selon…
Et oui, si souvent, trop souvent, Christ semble bien dormir, sur son coussin (Marc 4.38), nous laissant seuls avec nos peurs et la fureur des flots…
Pourtant, il faut que nous le sachions, Christ est dans le bateau.
Et cela change tout ! Et c’est à lui, et à lui seul qu’il nous faut alors regarder, car lui seul a puissance d’apaiser les flots et de nous permettre de passer sur l’autre rive.
Une nuit, Pierre s’est risqué sur les eaux, et « ça a marché », mais lorsqu’il quitta le Maître des yeux, et qu’il regarda aux flots déchainés, alors, il s’enfonça (Matthieu 14.30).
Oui, c’est à Christ qu’il faut regarder, lorsque tout semble s’écrouler en nous et autour de nous, à sa main tendue pour nous sortir des flots rugissants.
Regarder au Christ, c’est regarder à la lumière, à la vérité, à la vie. Regarder à la lumière qui ouvre le chemin de la vie dans la vérité, de la vérité qui seule est vie.
Pasteur Jean-François Breyne
Président du Conseil régional en Cévennes – Languedoc – Roussillon